Françoise Hardy était ivre lors de sa première nuit avec Dutronc,7sur7

Publié le par TOTALLY HARDY

Françoise Hardy, si discrète et peu encline à la confidence, a pris la plume pour raconter sa vie. Un exercice qui la rebutait depuis longtemps mais auquel elle s'est finalement pliée pour donner sa version de l'histoire aux nombreuses biographies non-autorisées qu'elle a toujours eu en horreur. Dans Le désespoir des singes... et autres bagatelles, la chanteuse revient sur son enfance, qu'elle a vécue en "vase clos" avec sa mère et le décès, bien plus tard, de celle-ci.


Pour l'euthanasie

"Se faire euthanasier était sa décision à elle et je ne savais pas si c'est le rôle d'une chanteuse de s'exprimer sur ces sujets", explique Françoise Hardy dans Le Parisien. "Il n'empêche que je trouve que la souffrance physique, quand elle est irrémédiable, est absolument inutile. Je suis une partisane de l'euthanasie depuis très longtemps. Et je suis scandalisée à chaque fois que des médecins ou de malheureux parents se trouvent dans des situations cauchemardesques à cause de l'inhumanité de l'administration et de la société. Ma mère est morte comme elle l'a voulu, quand elle l'a voulu. C'est révélateur de sa propre vie."


"Je ne me souviens de rien"

Françoise ne cache rien de sa relation si particulière avec Jaques Dutronc. Elle écrit, au sujet de leur premier soir d'amour: "Nous avions si peur l'un de l'autre que je m'enivrai pour la première fois de ma vie, sauf qu'il avait plus que moi l'habitude d'abuser des alcools forts. Lui qui s'exprime si peu me parla pendant des heures et tout se termina sur l'oreiller, mais mon degré d'ébriété était tel, qu'à mon grand regret, je ne me souviens de rien."


"Bien obligée de l'attendre"

Dans Le Parisien encore, elle raconte à propos de sa relation avec Dutronc: "Quand on dépend sentimentalement de quelqu'un qui n'est pas disponible, on est bien obligé de l'attendre ! Il était très important pour moi de montrer que mon attitude de dévotion totale vis-à-vis de lui induisait un comportement désinvolte de sa part. Si je suis restée, c'est parce qu'il y avait des moments très bien. Malgré toutes ces difficultés inhérentes à la condition amoureuse, les années que j'ai vécues avec lui entre 1974 et 1988 sont les plus belles de ma vie. Ça tient à lui en partie, mais aussi à notre fils Thomas." Une naissance qui n'a pas bouleversé leur mode de vie pour autant. Elle écrit: "Jacques vivait toujours chez lui et venait chez moi à peu près trois fois par mois, s'il était à Paris."


"Romy Schneider avait besoin de tomber amoureuse"

Elle ne cache pas les trahisons de celui qu'elle portait dans son coeur. Elle revient sur la relation de Dutronc et Romy Schneider. Elle se souvient d'un dîner auquel elle assistait avec Dutronc: "Il y avait là je ne sais quelles personnes de cinéma qui faisaient partie de la production du film Zulawski ou de son équipe. Elles l'informèrent que Romy Schneider avait besoin de tomber amoureuse sur chaque tournage, soit de son partenaire soit de son metteur en scène. Ignorant ma présence, elles lui firent ensuite valoir que Zulawski étant marié depuis peu à une ravissante actrice, il était exclu que ce soit lui (...) Il fallait donc, conclurent en choeur et avec le même sérieux ces gens pleins de tact, que ce soit Jacques qui se dévoue. J'étais retournée."


Un couple moderne

A la question de savoir si elle a l'impression d'avoir formé un couple moderne avec le chanteur: "Peut-être, dans la mesure où nous n'attachions ni l'un ni l'autre de l'importance au mariage. Nous ne nous sommes mariés que pour des raisons strictement fiscales. Dans la mesure, aussi, où j'accepte tout à fait qu'il ait quelqu'un dans sa vie. Je suis contente de ça. Je ne sais pas s'il accepterait la même chose pour moi. Pour l'instant, la question ne se pose pas."


Dé.L. ,
10/10/08 12h00

Source:
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Publié dans PRESSE

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